Karine Quasevi - Sang D'encre

►Auteur: Karine Quasevi◄

►Date de parution: 14 février 2013◄

►Éditeur: Overlook Publishing◄

►Nombre de Pages:  171◄

►Prix: 5€◄

"Eden Camp est une jeune fille en apparence normale, stable et sérieuse. Cependant, sous les traits de cette adolescente d’à peine 14 ans, se cache en réalité une véritable personnalité psychopathe. Après avoir commis son premier meurtre, la jeune femme commence alors son lent voyage dans le pays du macabre, s’amusant à imaginer différents stratagèmes, afin d’apprécier au mieux chaque homicide. Défiant alors toutes les limites, franchissant sans cesse de nouvelles barrières elle se transforme en une machine à tuer sadique et sans morale. Mais comment attirer vers soi les médias internationaux et devenir numéro 1 quand, avant elle, d'autres sont également allés aussi loin ? Une plongée vertigineuse dans nos limites psychologiques. A lire avec précaution."

Je me suis achetée ce livre lors du Salon du fantastique à Paris ce mois-ci, et je l'ai pris sur un coup de tête. Je n'en ai jamais entendu parlé. Déjà le livre était associé à une pancarte sur le stand qui m'a toute de suite attiré l’œil. Le pitch était que les hommes qui lisaient ce livre abandonnaient leur lecture au 5ème chapitre alors que les femmes, elles, arrêtaient au bout du 7ème. Il n'en n'a fallut pas plus pour me convaincre.

En plus, pour 5€ je me suis dis qu'au pire je ne perdais pas grand chose. Donc la question est : Est ce que j'ai abandonné ma lecture ?

Et bah non ! Je l'ai lu jusqu'au bout et j'ai trouvé cette lecture assez plaisante, bien que les thématiques abordées soient assez dérangeantes.

On suit Eden, l'héroïne, qui revient sur le pourquoi du comment elle est devenu ce qu'elle est, c'est à dire une tueuse sans vergogne. C'est assez dérangeant dans le sens où elle banalise clairement le fait de tuer quelqu'un. Et je peux comprendre que les gens n'adhèrent pas. Mais je l'ai pris plutôt comme une forme de maladie mentale si on peut dire ça comme ça.
Elle ne se sent pas bien dans sa peau et recherche la reconnaissance par le biais de ses crimes. De plus, elle obtient une forme de pouvoir avec la vie ou la mort de ses victimes. Bien sûr, je ne dis pas que je cautionne ses actes. 

Elle nous fait par de tous ses états d'âme, et j'ai bien aimé ce concept car on la comprend mieux. Je l'a compare à l'anti-héros de la série Dexter créé par James Manos Jr. Dans cette série, il tue des criminels ainsi il rétablie la justice en quelque sorte. Dans le livre elle tue par pur envie. Mais je trouve que leur folie ont quelques points communs.
Plus on avance dans la lecture et plus on sombre dans les méandres de sa vie et elle est assez noire...
Bon par contre la fin me plait moyen, mais bon, cela reste dans la continuité de la folie de l'héroïne.

Il faut toutefois faire très attention car ce livre choque. Il n'est pas à mettre entre toutes les mains !